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Les guides Rurubu

Vous vous demandez sûrement qu’est-ce que ce drôle de mot Rurubu…rassurez-vous ce n’est pas une formule magique pour vous maudire mais le nom d’une collection de guides touristiques version Japon.

Ce qu’il faut savoir c’est que les guides comme on les connait, Petit Futé, Guide Bleu, Le Routard et autres, ne semblent pas être la norme au Japon. Ce que j’ai pu trouver ressemble plus à des magazines ou des petits guides façon livres souples qu’à des « gros guides ». Ces formats abordent rarement un pays mais plutôt une région ou un territoire plus petit. Il parlent des sites à voir mais laissent une part très importante à la nourriture , les restaurants comme les petits stands de nourriture ou les divers marchés ou allées couvertes dédiées à la nourriture qui sont monnaie courante au Japon. Pour autant les informations sur les sites touristiques sont pertinentes. Mais ce qui m’a vraiment plu ce sont les petits détails, les anecdotes, les petites choses à côtés desquelles je serais malheureusement passée sans les voir.

J’ai décidé de parler ici spécifiquement de Rurubu bien qu’il existe plusieurs collections différentes, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est la seule à avoir pris la peine de sortir 5 versions en anglais ce qui est un détail non négligeable quand on ne parle pas vraiment japonais, ensuite c’est celle dont je me suis servie donc que je connais le mieux, et enfin, bien qu’ayant parcouru d’autres versions celle-là est celle qui me correspondait le plus.

Pourquoi Rurubu  るるぶ ? En fait ce sont les terminaisons de trois verbes japonais miRU = voir, tabeRU = manger et asoBU = s’amuser. Ces trois verbes donnent le ton du contenu des guides, même si on trouve aussi des informations sur les hébergements. Les versions anglaises portent aussi le nom « Omotenashi Travel Guide ». Comme je le disais plus haut les versions en anglais ne sont malheureusement qu’au nombre de 5 (pour le Japon), Tokyo, Kyoto, Kyushu, Hokkaido et Okinawa. Quant aux versions japonaises, je ne sais pas combien il y en a…au moins une par préfecture, plus les grandes villes, mais aussi des versions thématiques familles, en voiture ou enfants par exemple. Pour ma part je n’ai malheureusement pu trouver que les versions anglaises de Tokyo, Kyoto et Kyushu, et je les trouvées tellement utile que j’ai aussi acheté celui d’Osaka et de la préfecture de Wakayama en japonais malgré mon niveau plutôt bas…

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A gauche le guide de Wakayama et à droite celui d’Osaka. Sur ceux-là l’année est mentionnée (18)

Alors de quoi ça parle ? Qu’est-ce que ça contient ? Ça varie forcément d’une version à une autre. Mais en général le guide se compose au minimum de la partie information et d’un appendice avec les cartes de la zone, et sur ceux dont le territoire est plus ciblé comme les villes, il peut y avoir d’autres appendices sur la gastronomie, ou les parcs d’attraction par exemple.  Celui sur Tokyo parle des différents quartiers, mais pas de manière exhaustive et certains sont vus plus en profondeur que d’autres. Comme je l’ai déjà dit, ce qui m’a vraiment plu, et qui m’a carrément amenée à acheter des versions en japonais, ce sont les petits détails, les petites choses qui font qu’un lieu devient particulier, spécial, qu’on le comprend mieux ou qu’on l’aborde différemment. Par exemple dans le guide de Tokyo, la partie sur Marunouchi parle entre autres de la gare de Tokyo et explique les reliefs du plafond ou encore les meilleurs points de vue sur la gare à partir des immeubles environnants.

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Selon le Rurubu de Wakayama, le plus grand Omikuji se trouve à Nachi Taisha et mesure 1m33. En vrai il est plutôt imposant 😉

Mais où se procurer ces fameux Rurubu ? C’est là que le bât blesse ! Je ne pense pas qu’ils soient en vente directe en France, mais je n’ai aucune certitude. Après quelques recherches j’ai constaté qu’ils sont disponibles en Ebook pour Kindle sur Amazon mais la version de Kyushu en est absente. Si vous êtes au Japon ou avez la possibilité de demander à quelqu’un sur place de vous les acheter, je crois que le plus simple ce sont les Junkudo. Si par hasard ils ne l’ont pas sur place ils peuvent le commander et vous informer de sa disponibilité. Je l’ai aussi trouvé à d’autres endroits, mais il faut savoir que la plupart des vendeurs ne savent pas qu’il existe des versions en anglais et donc sans chercher, affirment qu’ils ne les ont pas, et pourtant suite à une telle affirmation j’ai trouvé celui de Tokyo.

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Au sanctuaire du Sanjusangendo à Kyoto, il est possible de trouver une amulette contre les maux de tête

Le problème, parce que non, ça ne peut pas non plus être parfait, c’est l’actualisation des versions en anglais. Tout d’abord il n’y a pas de date ou d’année contrairement aux versions en japonais, impossible de vraiment savoir de quand date la version que l’on tient entre les mains, il faut lire les petites lignes dans les premières pages pour trouver une référence à une date. Les miens sont de 2014 et 2015 et je les ai achetés mi 2017. Le principal problème réside dans les restaurants qui subissent un turn-over assez impressionnant. Sachez donc que vous risquez de ne pas trouver à coup sûr tous ceux qui sont indiqués, mais ça ne concerne pas non plus l’ensemble des établissements. Malgré ça les informations données sont relativement fiables que ce soit les horaires d’ouvertures ou les prix d’entrée des sites touristiques !

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Voilà à quoi ressemble les informations sur les restaurants

Dernière information s’il en fallait une de plus pour vous convaincre ! Les guides sont édités par JTB Publishing, la branche édition de l’agence de voyage japonaise JTB. Une agence habituée à faire voyager les gens sur le territoire japonais, et qui a donc une grande connaissance du sujet.

Edit : Pour ceux qui les chercheraient au Japon, vous pouvez les trouver à Junkudo à Ikebukuro principalement, n’hésitez pas à demander et à insister, les vendeurs ne savent parfois même pas que des versions en anglais existent ni même qu’elles sont vendues dans leur magasin, j’ai aussi trouvé celui sur Tokyo au Kinokunya de Shibuya alors qu’une vendeuse m’avait assuré ne pas avoir ces exemplaires…Sinon, si vous ne les trouvez ou pour ceux qui ne sont pas au Japon, vous pouvez vous les procurez en version numérique sur Amazon, sachez cependant qu’ils sont plus chers que ceux vendu au Japon, of course !

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